Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Bouddhisme

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L orsque vous abandonnez votre ego, vous n'avez plus peur.
L'aide la plus haute est d'apporter la paix spirituelle aux hommes.


Citation 226  | 
Questions à un maître zen, trad. E. de Smedt, 1984 / 1990, Éditions Albin Michel, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 64-66 




L 'ego est sans réalité. [ ... ] il suffit de laisser passer les illusions, de les laisser s'évanouir d'elles-mêmes, de laisser oeuvrer l'ordre cosmique. À ce stade, il ne reste plus trace de la moindre ombre de discrimination. Cet état est appelé le Nirvâna, l'extinction totale de toute forme discriminée dans l'Un absolu.


Citation 223  | 
Zen et vie quotidienne, trad. M. Fabbro, V. Bardet, K. Robel, E. et M. de Smedt, 1985 / 1996, Éditions Albin Michel, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 64-66 




N ous et Bouddha ne sommes pas séparés.
Il faut aller au-delà de la puissance du Bouddha ou de Dieu.
Perdre son ego et avoir l'esprit de compassion.


Citation 222  | 
Le Bol et le Bâton, trad. A. Lieemann, L. Najas, A. M. Fabbro, E. et M. de Smedt, 1986, Éditions Albin Michel, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 64-66 




S ache, ô bodhisattva Libéré du karman, que tous les êtres ayant de l'attachement et de l'amour pour le Moi de toute éternité errent faussement dans la transmigration. Comme ils n'ont pas éliminé les quatre marques, ils ne peuvent accomplir la bodhi. Attraction et répulsion naissent en leur cœur, erreur et confusion imprègnent leurs pensées. C'est pourquoi il y a tant d'égarés qui ne peuvent entrer dans la ville de l'Eveil.


Citation 220  |   Sutra de l'Eveil parfait
(Yuan Kiue King), traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.434 




P our pouvoir retourner au champ de l'Éveil, il faut d'abord éliminer désir, sottise, colère,
ne garder dans son esprit aucun amour de la Doctrine.
Ainsi, on pourra progressivement réussir.
Mon corps étant fondamentalement inexistant, d'où l'attraction et la répulsion pourraient-elles naître ?
Celui qui recherche des amis de bien ne tombera jamais dans les vues erronées.
Mais si la recherche engendre une conscience,
Il n'y a finalement pas d'accomplissement.


Citation 219  |   Sutra de l'Eveil parfait
(Yuan Kiue King), traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.434 




L a naissance est duhkha, la vieillesse est duhkha, la maladie est duhkha, la mort est duhkha ; être uni à ce que l'on n'aime pas est duhkha, être séparé de ce que l'on aime est duhkha, ne pas avoir ce que l'on désire est duhkha; en résumé, les cinq agrégats d'attachement (skandha) sont duhkha.
Voici la Noble Vérité sur la cause de duhkha. C'est cette soif (désir, tanha) qui produit la re-existence et le re-devenir, qui est liée à une avidité passionnée et qui trouve une nouvelle jouissance tantôt ici, tantôt là, c'est-à-dire la soif des plaisirs des sens, la soif de l'existence et du devenir, et la soif de la non-existence (auto-annihilation).
Voici la Noble Vérité sur la cessation de duhkha. C'est la cessation complète de cette soif : la délaisser, y renoncer, s'en libérer, s'en détacher.
Voici la Noble Vérité sur le Sentier qui conduit à la cessation de dukkha. C'est le Noble Sentier Octuple, à savoir : la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, le moyen d'existence juste, l'effort juste, l'attention juste, la concentration juste.


Citation 214  | 
Traduction Walpola RAHULA, L'Enseignement du Bouddha d'après les textes les plus anciens, Paris, Éd. du Seuil, 1961, p. 123 




N i le fait d'aller nu, ni le chignon tressé, ni la boue, ni le jeune, non plus que se coucher à même le sol ou s'enduire de poussière, ou faire effort pour se tenir accroupi, ne purifient l'être qui ne s'est pas affranchi du doute.


Citation 210  |   Khuddaka Nikaya
Dhammapada (les Stances de la Loi), VII, Arahantavagga, p. 90-99, sq. 141, traduction G. Martini dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.73 




E t le Tathâgata, ô moines, l'arhat parfaitement Éveillé connaît intuitivement, d'emblée, la terre comme telle, mais n'en forge pas le concept, et connaissant la terre comme telle, il ne forge pas le concept : je suis la terre, je suis de la terre, mienne est la terre, et ne s'y complaît pas. Pourquoi cela? C'est que, ô moines, il a parfaitement reconnu que la complaisance est la racine de la douleur et que du devenir surgissent naissance, vieillesse et mort. Je déclare donc, moines, que par l'apaisement de toutes les soifs, par l'absence d'attraction, par l'abandon, par le renoncement, par le détachement, le Tathagata s'éveille au parfait et incomparable Eveil.


Citation 209  | 
Majjhimanikaya (les Moyens Discours), cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.35 




E st d'une très pure sapience le sage qui, exempt de désir, a mis fin aux tendances fabricatrices, lui qui a surmonté le temps dans le passé et dans l'avenir.


Citation 207  |   Khuddaka Nikaya
Suttanipata, 372-373, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.43 




A h! vivons heureux sans haïr ceux qui nous haïssent.
Parmi ceux qui nous haïssent, demeurons sans haine.
Ah ! vivons heureux sans désir parmi les êtres de désir.
Parmi les hommes de désir, demeurons sans désir.


Citation 206  |   Khuddaka Nikaya
Dhammapada (les Stances de la Loi), VII, Arahantavagga, p. 90-99, sqq. 197-198, traduction Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.73 




C e n'est pas dans le désir des jouissances célestes elles-mêmes mais dans l'élimination du désir qu'il place son bonheur, le disciple parvenu à l'Éveil.


Citation 204  |   Khuddaka Nikaya
Dhammapada (les Stances de la Loi), VII, Arahantavagga, p. 90-99, sq. 187, traduction Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.72 




O brahmane, libre de tourment, va de l'avant, bannis le désir, car, brahmane, dès que tu as compris la destruction des tendances fabricatrices tu es le non-fait.


Citation 203  |   Khuddaka Nikaya
Dhammapada (les Stances de la Loi), 383, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.43 




A l'occasion de la sensation, l'arhat perçoit la sensation, sait qu'il n'y a ni moi ni vision ni objet vu, mais la coopération de trois phénomènes coordonnés, bien que naturellement isolés, à savoir la connaissance, l'œil et la forme sensible. Au moment de la sensation, l'ignorant conçoit un moi face à un objet qu'il désire ou repousse et cette méprise le livre au désir, lequel l'embourbe davantage dans l'erreur. Chez l'arhat, par contre, la sensation ne produit ni désir ni attachement.


Citation 201  | 
Samyuttanikaya (the Books of the Kindred Saying), III, 96, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.36 




I l n'y a ni Bouddha ni Dieu.
Tous les sages et vénérables sont comme des éclairs dans le ciel.


Citation 185  | 
Zen et vie quotidienne, trad. M. Fabbro, V. Bardet, K. Robel, E. et M. de Smedt, 1985 / 1996, Éditions Albin Michel, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 64-66 




T out ce que vous rencontrez, au-dehors et même au-dedans de vous-même, tuez-le. Si vous rencontrez un Bouddha, tuez le Bouddha ! Si vous rencontrez un patriarche, tuez le patriarche ! Si vous rencontrez un Arhat, tuez l'Arhat ! Si vous rencontrez vos père et mère, tuez vos père et mère ! Si vous rencontrez vos proches, tuez vos proches ! C'est là le moyen de vous délivrer, et d'échapper à l'esclavage des choses ; c'est là l'évasion, c'est là l'indépendance !


Citation 184  | 
Entretiens de Lin-tsi, traduction Paul DEMIÉVILLE, Paris, Fayard, 1972, p. 117 




E st-ce un rêve, une magie? se demande-t-il. Il reconnaît alors que les choses, comme cette vision, relèvent uniquement de la conscience, ce qu'ignore le sot abusé par toutes sortes d'imaginations : Il n'y a ni voyant ni vu, ni parole ni sujet qui parle. Il n'y a là que construction différenciatrice... Tant que celle-ci opère, on ne perçoit pas le Bouddha. Le Bouddha pleinement éveillé n'est perçu que si le devenir ne se déploie plus.


Citation 182  |   Lankavatara Sutra
chap.I, sq. 42-44, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.282 




R avana se trouve complètement éveillé, toute sa personne subit une révolution et il s'installe dans un comportement indifférencié. Il a l'intelligence des textes sacrés, l'intuition des choses telles qu'elles sont. Il ne dépend plus de personne et devient un grand yogin. Il acquiert l'habileté en moyens salvifiques, jouit de la compréhension du tathagatagarbha, de la bouddhéité, et plonge dans l'intériorité mystique propre à la terre des Bouddhas.

Une voix se fait entendre alors : " Bien, bien, ceci est à reconnaître par soi-même." C'est là, en effet, l'essence de ce traité. La voix recommande à Ravana de fuir la lettre des textes, de se méfier des spéculations et de ne se livrer qu'aux véritables samadhi et ravissements du Mahayana.


Citation 181  |   Lankavatara Sutra
chap.I, p. 9-12, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.282 




I l connaît la misère des êtres, il sait que la corbeille de la loi, qui est issue des causes et conditions, peut aussi être atteinte par tous les êtres, mais que ceux-ci, plongés dans les ténèbres de l'erreur, ne la demandent pas et ne la recherchent pas. C'est pourquoi il rit de tout son corps.

Tous les êtres de cet univers cherchent toujours le bonheur, mais trouvent toujours le malheur; leur pensée s'attache à l'atman, mais en réalité il n'y a pas d'atman. Les êtres craignent toujours le malheur, mais sont toujours malheureux ; ils sont comme l'aveugle qui, en cherchant le bon chemin, s'en écarte et tombe dans le fossé. Après toutes ces considérations, le Bouddha rit de tout son corps.

C'est pour une raison grave qu'il rit de tout son corps. Quelle est donc cette grave raison ? Le Bouddha va prêcher la prajnaparamita [perfection de sapience] et d'innombrables êtres continueront la lignée du Bouddha : voilà la grave raison.

… Enfin le rire a toutes espèces de causes : on rit de joie ou de colère ou par timidité; on rit au spectacle de choses étranges ou ridicules; on rit devant des usages étrangers ou des difficultés extraordinaires. Ici, il s'agit d'une difficulté absolument extraordinaire. Les dharma sont non-nés, non-détruits, absolument vides, imprononçables, innommables, indicibles, inexprimables; cependant il faut leur donner un nom et leur appliquer des phonèmes quand on en parle aux êtres pour les amener à la délivrance : c'est là une difficulté énorme. Supposons un foyer long de cent yojana : qu'un homme portant des herbes sèches entre dans ce foyer et le traverse sans en laisser brûler un seul brin, ce serait là un exploit. De plus, il est très difficile pour le Bouddha de prendre ces herbes que sont les quatre-vingt mille rubriques de la loi et d'enter avec elles dans le véritable caractère des dharma sans en laisser brûler par le feu de l'attachement et de traverser ce feu tout droit sans arrêt. Voilà pourquoi le Bouddha rit, et c'est à cause de ces difficultés de tout genre que le Bouddha rit de tout son corps.


Citation 180  | 
Mahaprajnaparamitasastra, p. 439-442, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.281 




T ous les dharma sont eux aussi absolus en leur nature essentielle et cette absoluité est identique à la perfection de sapience. Les dharma n'ont qu'une seule caractéristique, celle de n'en avoir point, et c'est pourquoi tous les dharma ont pour caractère de ne pas être reconnus par le Tathagata. Il n'y a pas en effet deux natures des choses mais une seule... Et la nature des choses est absence de nature, et leur absence de nature est leur nature même ... Ainsi abandonne-t-on tout point d'attachement.


Citation 179  |   Astasahasrika Prajnaparamita
p. 190-192, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.211 




M anjusri, qui voit tous les dharma comme ne naissant pas connaît parfaitement la douleur. Qui voit tous les dharma comme ne surgissant pas élimine l'origine de la douleur. Qui voit tous les dharma comme parfaitement éteints réalise l'arrêt tranquille. Qui voit les dharma comme vides pratique mystiquement le chemin ; qui voit ainsi les quatre vérités mystiques ne forge rien: ni douleur à reconnaître, ni origine à éliminer, ni arrêt à réaliser, ni chemin à pratiquer..., car il n'accepte ni ne repousse aucun dharma et en conséquence sa conscience ne s'attache à rien... Sa conscience est comparable à l'espace; il ne voit plus ni le Bouddha, ni la Doctrine, ni la communauté; voyant que tous les dharma sont vides, il n'a plus de doutes, il ne s'approprie plus rien, il en donc complément éteint.


Citation 178  |   Candrakirti
Mulamadhyamikakarikavrtti (ou Prasanapada), p. 517, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.182-183 




O noble fils, il en est comme d'un homme qui lors d'un spectacle de magie, à la vue d'une femme fantasmagorique suscitée par le magicien, ressent l'attraction amoureuse et, le cœur plein de désir, quitte son siège et s'en va par crainte de l'assemblée. Il pense ensuite à cette femme [en s'efforçant] de la concevoir comme laide, impermanente, [source] de douleur, vide, dénuée de soi. De même que pour cet homme, vains sont les efforts de certains moines... qui réfléchissent aux dharma non produits, non nés, [en s'efforçant] de les concevoir comme impermanents, douloureux, dénués de soi. A ces hommes dans l'illusion, je n'enseigne pas la pratique mystique de la voie. Qu'on sache que vain est leur effort.


Citation 177  | 
Questionnaire de Dradhadhyasaya, cité par Candrakirti, Mulamadhyamikakarikavrtti, p. 463, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.183  




L e bodhisattva " se fonde sur la non-existence du péché et de son contraire", et cela constitue la vertu de moralité.
Question. - Si la moralité consiste à éviter le mal et à pratiquer le bien, pourquoi parler de la non-existence du péché a de son contraire ?
Réponse. - Parler de leur non-existence n'est pas vue fausse ni conception grossière ; si on pénètre à fond le caractère du dharma et qu'on pratique le samadhi du vide, on voit par l'œil de la sagesse [prajna] que le péché n'existe pas. Si le péché n'existe pas, son contraire, l'absence de péché, n'existe pas non plus.
[ ... ]
Enfin, l'homme qui déteste le péché et s'attache à son contraire éprouve du mépris et de l'orgueil quand il voit quelqu'un transgresser les défenses ; il éprouve de l'affection et du respect quand il voit un honnête homme observer les défenses
Une telle moralité est une cause génératrice de péché. Par conséquent nous disons qu'il faut remplir la vertu de moralité en se fondant sur la non-existence du péché et de son contraire.


Citation 176  | 
Mahaprajnaparamitasastra (traité de la Grande Vertu de Sagesse (recueil de textes traitant de la prajnaparamita : perfection de la sapience)), II, p. 861, 864, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.153 




A utrefois, Ananda, je demeurai dans la vacuité et je demeure à présent continuellement au séjour de la vacuité. " Puis le Bouddha enseigne à son disciple comment le moine commence par faire abstraction de la notion de village, de ses habitants, etc., et envisage la solitude "sous l'aspect de forêt... Sa conscience y trouve satisfaction, s'apaise, se stabilise, se libère... L'agitation qui accompagne la notion de village disparaît. Il atteint le vide par rapport à la notion de village et ne possède plus le non-vide que par rapport à la solitude relative à la notion de forêt.

" Prenant conscience du dynamisme qui le fait progresser de notion en notion toujours plus générales, il a le sentiment d'une vacuité pure et immuable... Il continue à s'exercer de même aux notions de forêt, de terre exempte de notions de vallée, de montagnes et il s'élève à la notion d'infini spatial, puis à celle d'infini de la conscience…, écartant une à une les notions, "le moine considère la solitude du point de vue du samadhi du cœur, sans signe distinctif, et sa conscience y trouve satisfaction, se stabilise, s'apaise, se libère. Mais il s'aperçoit que ce samadhi lui aussi résulte d'une intention et qu'il est " fait " et donc évanescent, susceptible de prendre fin. Grâce à cette connaissance, sa conscience se libère des flux du désir, du devenir et de l'ignorance, et il a la certitude d'être libéré. Telle est la vacuité incomparable, pure, immuable, suprême qu'il faut développer et dans laquelle il faut demeurer.


Citation 175  | 
Condensé du Majjhimanikaya (les Moyens Discours), III, 104-109, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.51 




L es gens prennent pour refuge la connaissance relative et sont victimes de leurs différenciations. Quand cette connaissance se purifie en se retirant de la différenciation, Un renversement de la personnalité a lieu et [un retour] au séjour de l'Ainsité. Ce renversement exempt de représentation est en vérité le domaine des mystiques.


Citation 174  |   Lankavatara Sutra
Sagathakam, st. 150-151 et 148., cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.248 




C e ne sont pas la vérité absolue ou vulgaire, la profanité ou la sainteté, qui puissent s'appliquer en tant que noms à l'homme que vous êtes. Tenez-vous-y, adeptes, pour agir; mais ne leur appliquez plus de noms! C'est là ce que j'appelle " l'idée mystérieuse".


Citation 173  | 
Entretiens de Lin-tsi, p. 69, traduits du chinois et commentés par P. Démiéville, Paris, Fayard, coll. " L'Espace intérieur ", 1972 



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