Dialogue  Inter-  Religieux

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L a voie du bien est unique. Les chemins du mal sont multiples.


Citation 5310  |   Culture Juive
Chmouél de Chokhsov 




C ar le mal a des formes multiples, alors que le bien n’en a qu’une ; par exemple, la santé est simple, mais la maladie a des formes multiples ; de même la vertu est simple, mais le vice a des formes multiples.


Citation 5160  | 
Les Grands Livres d’éthique 




M ené par le désir on commet le mal.
Mené par la colère on commet le mal.
Mené par l’ignorance on commet le mal.
Mené par la peur on commet le mal.


Citation 5159  | 
Digha-Nikaya dans l'Enseignement du Bouddha, Ed Le Seuil. 




N e faut-il pas dire que nous commettons le mal quand nous nous laissons vaincre par ce qu’il y a de pire en nous car nous sommes plusieurs-, par le désir, la colère, ou une image mauvaise ?


Citation 5149  | 
Traité 53 I, Ed du Cerf 




C ar là où tu as absence de paix, tu dois nécessairement avoir insatisfaction, car l’insatisfaction vient de la créature, non de Dieu. Outre cela, il n’y a rien en Dieu qui soit à craindre. Tout ce qui est en Dieu est seulement à aimer. De même il n’y a rien en Dieu qui soit propre a rendre triste.


Citation 5105  | 
Discours du discernement,Ed. Arfuyen 




N e juge point légèrement du mal en pensant : « Cela n’a aucune conséquence pour moi. » C’est goutte à goutte que s’emplit le vase ainsi, faisant le mal, peu à peu s’emplissent le cœur et l’esprit de l’insensé.


Citation 4910  | 
Dhammapada, 121, Les Fleurs de Bouddha, Textes présentés par Pierre Crépon, Albin Michel 




S i quelqu’un a fait le mal, il doit s’en garder à l’avenir et ne pas y penser avec complaisance ; car le mal brûle comme un feu dévorant.


Citation 4909  | 
Dhammapada, 117, Les Fleurs de Bouddha, Textes présentés par Pierre Crépon, Albin Michel 




O r, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution,
l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,
l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu.
Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance;
la loi n'est pas contre ces choses.


Citation 3510  | 
Galatians 5.19-23 




L e mauvais et le bon ne sont pas semblables, même si l'abondance du mal te séduit.


Citation 3473  | 
5.100 




T rois choses sont l’indice de Dieu : Le fait de placer le Bien et le Mal face à face, de telle sorte que l’un et l’autre puissent être connus en vue de s’attacher au Bien et de renoncer au Mal.


Citation 1884  |   Triades Bardiques
Triade 72 




O r, la mort et la vie, la gloire et l'obscurité, la douleur et le plaisir, la richesse et la pauvreté, toutes ces choses échoient également aux bons et aux méchants, sans être par elles-mêmes ni belles ni laides. Elles ne sont donc ni des biens ni des maux.


Citation 1668  | 
Pensées pour moi-même, Livre II, XI, Traduit par Mario Meunier, éditions Garnier-Flammarion, 2001. 




N e faut-il pas que je me venge et que je rende le mal qu'on m'a fait ? -- Eh ! mon ami, on ne t'a point fait de mal, puisque le bien et le mal ne sont que dans ta volonté. D'ailleurs, si un tel s'est blessé lui-même en te faisant injustice, pourquoi veux-tu te blesser aussi toi-même en la lui rendant ?


Citation 1650  | 
Entretiens, livre II, XXVIII, Traduction André Dacier 




L a propriété dans laquelle la vie prend ascension est aussi celle dont brûlera sa lumière. Cette vie n'a pas d'élection et aucun jugement ne sera porté sur elle; car elle tient de sa propre condition primitive, et porte son jugement en elle-même. Elle se sépare de toute autre source (Qual); car elle ne brûle que de sa propre source, de son propre feu magique. L'élection est en raport avec ce qui est introduit, qui peut appartenir à la lumière, soit aux ténèbres. Car selon que ce qui est introduit appartienne à une propriété ou à une autre, ainsi sera aussi la volonté de sa vie. C'est ici que l'on peut savoir si elle est d'une nature de violente furie, ou d'une essence d'amour. Aussi longtemps qu'elle brûle d'un seul feu, elle est abandonnée par l'autre; et l'élection du feu dans lequel elle brûle se transmet à la vie, par ce même feu aussi longtemps qu'elle reste dans ce feu. Mais si la volonté de ce feu (comme le punctum volant) plonge dans un autre feu et s'y enflamme, elle pourra allumer de ce feu la vie entière, et pourra rester dans ce feu. Alors la vie renaît, soit au monde des ténèbres ou à celui de la lumière, (selon le monde dans lequel la volonté s'est enflammée), et alors surgit une autre élection. Et voila la raison pour laquelle Dieu tolère que l'homme enseigne, et il en est de même du diable. Chacun d'eux désire que la vie plonge dans son propre feu et s'y allume d'elle-même. Et ainsi l'un des mysterium saisit l'autre.


Citation 1619  | 
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le deuxième point. De l'élection de la grâce. Du bien et du mal, 6- 18, traduction "Quatuor Coronati", Collège de New York 




N i un mal absolu, puisque la bonté fleurit tout autour, ni un bien sans mélange, puisque le mal s'y cache, mais un mélange des deux, tel est le fruit de l'arbre défendu, selon l'Écriture qui n'a d'autre but que de répéter cette vérité que le bien réel est par nature sans composition, que sa forme est simple et qu'il est étranger à toute duplicité et à toute union avec son contraire, tandis que le mal est bigarré et se présente de telle sorte qu'on le tient pour une chose et qu'à l'expérience il se révèle tout autre : sa connaissance, c'est-à-dire la prise de contact avec lui dans l'expérience, est le commencement et le fondement de la mort et de la corruption.


Citation 1546  | 
La création de l'homme - chapitre 20, traduction Jean Laplace (Sources chrétiennes 6, 1943, (c) Le Cerf 




I ci-bas l’âme est l’esclave d’un jugement extérieur sur l’idée supposée du bien : en effet, puisque le corps d’un enfant ne peut pas encore contenir la perfection des facultés de l’âme [1], et que le plein développement des organes sensibles, lorsqu’ils naissent avec le nouveau-né, est donné immédiatement, pour ces raisons l’intelligence est d’abord devancée dans son jugement du bien par la sensibilité, et l’âme reçoit sans aucun examen critique ce que les sens, d’après ce qu’il leur a semblé, ont d’ores et déja considéré comme bon et que, par habitude, ils ont jugé d’avance comme tel; convaincue que le bien est ce que la sensation a au préalable jugé et attesté comme tel, elle voit le bien dans des couleurs, des saveurs et d’autres sottises de ce genre; comme ces dernières disparaissent après la sortie du corps, c'est en toute nécessité qu'apparaît à l’âme le vrai bien, auquel elle a été naturellement apparentée. Car la vue ne sera plus séduite par l’appât des couleurs, puisque cet œil qui est le nôtre aujourd’hui n’existera plus, et notre choix n’inclinera plus vers aucun autre objet qui caresse nos sens, étant donné que toute sensation corporelle se sera éteinte. Seule la faculté intellectuelle touchera, de façon immatérielle et incorporelle, le bien intelligible, si bien que la nature ne sera plus empêchée de recouvrer son bien propre, qui n’est ni la couleur, ni la forme extérieure, ni la dimension, ni la grandeur, mais ce qui dépasse toute représentation conjecturale.


Citation 1535  | 
Discours sur les morts, DEUXIEME PARTIE : EXHORTATION À LA CONNAISSANCE DE LA VIE INCORPORELLE, L'incorporéité est la vraie nature de l'homme, 48, traduction Guillaume Bady 

[1] La préexistence de l’âme est ici clairement niée; cf. De an. et res. PG 46, 125A-128B. Voir aussi L’enfant à naître, PDF 78, Paris 2000, avec la traduction de La création de l’homme, ch. 28 et 29 par J.-Y. Guillaumin, revue par M.-H. Congourdeau, p. 87-98.




Q uel est donc le caractère de la véritable bonté ? Ce n’est pas d’avoir un avantage purement relatif, ni de paraître utile ou inutile selon les circonstances, ni d’être bon pour l'un et mauvais pour l'autre. Mais c'est à la fois d'être bon en soi-même et de par sa propre nature, et de l’être de façon identique pour tout homme et en tout temps : voilà ce qu'est, à ce que j'en juge, le caractère infaillible et indubitable de la nature du bien [1]. Car ce qui n'est bon ni pour tous, ni toujours, ni en soi-même, indépendamment des circonstances extérieures, ne saurait au sens propre être jugé comme étant de la nature du bien.


Citation 1527  | 
Discours sur les morts , PREMIERE PARTIE : RECHERCHE DU VRAI BIEN, 29, traduction Guillaume Bady 

(1) Cette définition du bien est platonicienne : cf. Phédon 78d et Banquet 210e-211b, ainsi que les parallèles chez Grégoire : De hom. op. PG 44, 184C, In Eccl. PG 44, 737=GNO V, 421, De virg. PG 46, 368=GNO VIII-1, 296.




U ne chose qui est Une n'a ni commandement, ni loi. Mais si cette chose se mélange à une autre, il en résulte deux êtres distincts, existant comme un seul, mais aussi deux volontés, l'une opérant à l'encontre de l'autre. Voilà l'origine de l'opposition ou de l'inimitié. Considérons l'opposition à Dieu. Dieu est Un et bon; sans aucune souffrance ou qualité limitée (Qual); et bien que toute source ou qualité (Qual) soit en Lui, Il n'est pas encore manifesté. Car le bien a absorbé le mal, le contraire de soi-même, et le garde enfermé dans le bien, tel un prisonnier; car le mal sera l'une des causes de la vie et de la lumière, mais non manifestée. Poutant, le bien meurt dans le mal, afin de pouvoir se mouvoir dans le mal, sans souffrance ni sensation, en soi-même.


Citation 1472  | 
SEX PUNCTA MYSTICA OU UNE COURTE EXPLICATION DE SIX POINTS MYSTIQUES, Le troisième point, Du péché, 1 & 2, traduction "Quatuor Coronati", Collège de New York 




D ans la création de Dieu, le bien et le mal, la lumière et l'obscurité sont toujours présents.


Citation 1405  | 
Paramahansa Prajnanananda, En compagnie des maitres du Kriya Yoga, p.106 




L 'homme est au milieu avec Dieu d'un côté et Satan de l'autre, tous deux prêts à le tirer du côté où il veut aller.


Citation 1394  | 
Paramahansa Prajnanananda, En compagnie des maitres du Kriya Yoga, p.90 




L e mental émane de l'âme. Le bien et le mal ne sont que
des états mentaux. Il faut réaliser avec le coeur que sa est
ham c'est à dire que l'âme et moi sont un.


Citation 1343  | 
Paramahansa Prajnanananda, En compagnie des maitres du Kriya Yoga, p.32 




C est ainsi que les enseignements des philosophes eloigneront l'homme des emotions. Ils ne se sentiront pas enerves comme des betes par la tristesse ou par la joie, comme cela arrive chez des gens ordinaires.
De meme, grace au moral et aux enseignements ethiques, on regarde le monde et ce qu'il contient avec d'autres yeux, qu'il s'agisse de bonheur ou de malheur, car au fond ces deux etats n'existent pas.
Aussi ne faut-il pas trop y penser, ni s'en rejouir ni s'en attrister car ils ne sont grands que dans notre imagination. Apres une analyse reelle, on s'apercoit qu'ils ne sont que plaisanterie et jeu qui passent comme la nuit.


Citation 1283  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.114 




L e lendemain, elle ordonna à son neveu d'accompagner les voyageurs jusqu'à un pont qui, étant rompu depuis peu, était devenu un passage dangereux. Le jeune homme, empressé, marche au-devant d'eux. Quand ils furent sur le pont : " Venez, dit l'ermite au jeune homme, il faut que je marque ma reconnaissance à votre tante. " Il le prend alors par les cheveux et le jette dans la rivière. L'enfant tombe, reparaît un moment sur l'eau, et est engouffré dans le torrent. " Ô monstre ! ô le plus scélérat de tous les hommes ! s'écria Zadig. - Vous m'aviez promis plus de patience, lui dit l'ermite en l'interrompant : apprenez que, sous les ruines de cette maison où la Providence a mis le feu, le maître a trouvé un trésor immense ; apprenez que ce jeune homme, dont la Providence a tordu le cou, aurait assassiné sa tante dans un an, et vous dans deux. - Qui te l'a dit, barbare ? cria Zadig ; et quand tu aurais lu cet événement dans ton livre des destinées, t'est-il permis de noyer un enfant qui ne t'a point fait de mal ? "

Tandis que le Babylonien parlait, il aperçut que le vieillard n'avait plus de barbe, que son visage prenait les traits de la jeunesse. Son habit d'ermite disparut ; quatre belles ailes couvraient son corps majestueux et resplendissant de lumière. , O envoyé du Ciel ! ô mon ange divin ! s'écria Zadig en se prosternant, tu es donc descendu de l'empyrée pour apprendre à un faible mortel à se soumettre aux ordres éternels ? - Les hommes, dit l'ange Jesrad, jugent de tout sans rien connaître : tu étais celui de tous les hommes qui méritait le plus d'être éclairé. " Zadig lui demanda la permission de parler. "Je me défie de moi-même, dit-il ; mais oserai-je le prier de m'éclaircir un doute : ne vaudrait-il pas mieux avoir corrigé cet enfant, et l'avoir rendu vertueux, que de le noyer ? " Jesrad reprit : " S'il avait été vertueux, et s'il eût vécu, son destin était d'être assassiné lui-même avec la femme qu'il devait épouser, et le fils qui en devait naître. - Mais quoi ! dit Zadig, il est donc nécessaire qu'il y ait des crimes et des malheurs, et les malheurs tombent sur les gens de bien ? - Les méchants, répondit Jesrad, sont toujours malheureux : ils servent à éprouver un petit nombre de justes répandus sur la terre, et il n'y a point de mal dont il ne naisse un bien. - Mais, dit Zadig, s'il n'y avait que du bien, et point de mal ? - Alors, reprit Jesrad, cette terre serait une autre terre ; l'enchaînement des événements serait un autre ordre de sagesse ; et cet autre ordre, qui serait parfait, ne peut être que dans la demeure éternelle de l'Etre suprême, de qui le mal ne peut approcher. Il a créé des millions de mondes dont aucun ne peut ressembler à l'autre. Cette immense variété est un attribut de sa puissance immense. Il n’y a ni deux feuilles d'arbre sur la terre, ni deux globes dans les champs infinis du ciel, qui soient semblables ; et tout ce que tu vois sur le petit atome où tu es né devait être dans sa place et dans son temps fixe, selon les ordres immuables de celui qui embrasse tout. Les hommes pensent que cet enfant qui vient de périr est tombé dans l'eau par hasard, que c'est par un même hasard que cette maison est brûlée ; mais il n'y a point de hasard ; tout est épreuve, ou punition, ou récompense, ou prévoyance.


Citation 1242  | 
Zadig, chap. L'ERMITE 




C ar du dedans, [c'est-à-dire] du coeur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres,
Les larcins, les mauvaises pratiques pour avoir le bien d'autrui, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, le regard malin, les discours outrageux, la fierté, la folie.
Tous ces maux sortent du dedans, et souillent l'homme.


Citation 1107  | 
Marc 7:21-23, Traduction David Martin 1744 




C e n'est pas dans ce qu'il éprouve mais dans ce qu'il accomplit que se trouvent le bien et le mal d'un être raisonnable et social, tout comme la vertu et le vice ne sont pas pour lui dans ce qu'il subit mais dans ce qu'il accomplit.


Citation 1084  | 
Livre VIII,56, Edition Garnier-Flammarion.1964 Traduction de Mario Meunier. 




E n ce qui concerne le bon et le mauvais, ils ne manifestent non plus rien de positif dans les choses, du moins considérées en elles-mêmes, et ne sont que des modes de penser, c'est-à-dire des notions que nous formons parce que nous comparons les choses entre elles. En effet, une seule et même chose peut être, dans le même temps, bonne et mauvaise, et aussi indifférente. Par exemple, la musique est bonne pour le mélancolique, mauvaise pour qui éprouve de la peine; mais pour le sourd, elle n'est ni bonne ni mauvaise.


Citation 1040  | 
L'Éthique, 1677 (posth.) [4e partie, préface, trad. R. Caillois, Bibliothèque de la Pléiade, p. 489] 



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