Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Bouddhisme

424 citations | Page 5 / 17




L a pratique qui est absence de pratique, c'est le passage sur l'autre rive.


Citation 1606  |   Chen-houei du Ho-tso
Entretiens du Maître de dhyana Chen-houei du Ho-tsô, Traduction annotée par Jacques Gernet, Publication de l'École française d'Extrême-Orient, Hanoi, 1949, p. 106-109, cité dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, note p. 462-463 




D ans l'absence de pensée, la pensée, c'est celle de l'absolu.


Citation 1605  |   Chen-houei du Ho-tso
Entretiens du Maître de dhyana Chen-houei du Ho-tsô, Traduction annotée par Jacques Gernet, Publication de l'École française d'Extrême-Orient, Hanoi, 1949, p. 106-109, cité dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, note p. 462-463 




P ourquoi le Bienheureux ne révèle-t-il pas seulement le véhicule unique, demande Mahamati.
Et le Bouddha répond : Si j'enseigne les trois véhicules, c'est à l'intention des Auditeurs et des bouddha-pour-soi, afin qu'ils se dégagent de l'ivresse des samadhi et s'éveillent au domaine étranger à tout flux.


Citation 1604  |   Lankavatara Sutra
pp. 133-134, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, pp.87-89 




S agesse [prajna] intuitive préparatoire : elle précède la pleine compréhension; c'est le savoir des moyens supérieurs [upaya] .
Sagesse intuitive proprement dite : c'est le savoir de la pleine compréhension.
Sagesse intuitive postérieure : elle suit la pleine compréhension; c'est un savoir conventionnel (1) donnant naissance à toutes espèces de prédications, etc."


Citation 1603  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 

(1) Ou corps d'Essence.




E nergie pour s'armer : au début, on s'encourage soi-même en disant : je vais faire telle chose [ ... ]. Énergie pour s 'efforcer : au moment de l'action, on cultive l'effort conformément aux aspirations [ ... ].
Énergie sans timidité, recul ni satiété : c'est ne pas abandonner l'action entreprise en conformité avec ses aspirations, jusqu'à ce qu'on s'asseye sur le trône de l'illumination. Elle sans timidité, car elle ne recule pas devant la fatigue; elle est sans recul, car son courage ne cède pas devant les injures d'autrui ; elle est insatiable, car dans l'intervalle qui aboutit à l'illumination, elle cultive énergiquement le bien, sans céder à la paresse


Citation 1602  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 




P atience à supporter les injures : elle est cause de la maturation des êtres.
Patience à accepter la douleur : elle est cause de la qualité de Bouddha, car elle supporte sans reculer les diverses douleurs : le froid, la chaleur, la faim, la soif.
Patience à contempler le dharma : elle est le support des deux patiences précédentes. C'est la patience à l'endroit du dharma profond et vaste.


Citation 1601  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 




E xtase [dhyana] de résidence : elle vise à l'obtention d'une résidence actuelle bienheureuse. Exempte d'orgueil, de vues de fausses et de soif, elle est pure.
Extase de production : elle vise à la production de qualités supérieures, comme les six supers pouvoirs (1), etc.
Extase de l'accomplissement du devoir : elle vise à rendre service à toutes les catégories d'êtres, car elle supprime les douleurs de la famine, de la maladie, de la crainte, etc.


Citation 1600  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 




M oralité d'abstention : s'engager à s'abstenir des mauvais dharma. En tant qu'elle s'abstient du mal, des actes mauvais du corps, de la voix, etc., elle est abstention; et cette abstention est une moralité. Elle supporte les deux moralités suivantes, car en s'abstenant soi-même, on peut cultiver les racines de bien comme le culte du Bouddha, etc., et rendre service aux êtres.
Moralité collectionnant les bons dharma : elle sert à acquérir tous les attributs de Bouddha comme les forces, les assurances, etc.
Moralité au service des êtres : soutenant l'activité des êtres conforme au dharma, répartissant également les actes irréprochables, elle mûrit les êtres.


Citation 1599  | 
Mahayanasamgraha (Somme du grand Véhicules), IV, 9, commentaire, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.150-151 




E veil et sensible sont identiques, on n'y appréhende aucune différence.


Citation 1598  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), p. 472, § 1 à 4, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.105 




T el un mirage dans le ciel, la gazelle assoiffée voit de l'eau où il n'y en a guère. Ainsi les esprits puérils ne voient pas les choses comme les mystiques les voient ! Pure est l'intuition des mystiques qui cheminent dans l'absence de représentations. Elle jaillit de la triple libération et est affranchie de naissance et de destruction.

Quand toutes les choses s'effacent pour les yogins, les représentations cessent. De l'égalité de l'existence et de la non-existence procède le fruit pour les mystiques. Comment les choses cessent-elles d'exister et comment l'égalité se produit-elle ? Privée de Connaissance, la conscience est agitée intérieurement et extérieurement, mais dès que ce désordre prends fin, la conscience perçoit l'égalité.


Citation 1596  |   Lankavatara Sutra
p.169, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.232-233 




L 'obtention de ce samadhi permet aux Êtres à Éveil d'occuper le même rang que les Éveillés. Ils obtiendront également les cinq connaissances supérieures [abhijna], ainsi que les dharani de toutes sortes de langues, sons et tonalités. Ils sauront la pensée des êtres. Grâce à la bénédiction de tous les Tathagata, ils seront de telle nature qu'ils n'erreront plus dans la continuité de l'existence [samara]. Ils ne se lasseront pas de faire le bien des êtres, resteront dans la discipline propre au domaine du non-composé, rejetteront la vue erronée et réaliseront la vue correcte. De même, ô Chef des Mystiques, grâce à la force de leur conviction, les Etres à Éveil qui résident dans ce samadhi purificateur de toute souillure accompliront avec peu de peine toutes les vertus des Éveillés.


Citation 1595  |   Divers Sutras
Mahavairocana Sutra (debut VIIe siecle), extraits du chap. I, traduction Yoshiro Imaeda, cité par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, note p.449-451 




C 'est à l'aide des pratiques et des offrandes aux maîtres, Éveillés parfaits qui ont réalisé la connaissance incommensurable, que l'on entre dans la première porte vers l'Éveil.


Citation 1594  |   Divers Sutras
Mahavairocana Sutra (debut VIIe siecle), extraits du chap. I, traduction Yoshiro Imaeda, cité par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, note p.449-451 




L e Cœur d'Éveil est incommensurable comme l'espace, sans souillure tel qu'il est; rien ne peut l'ébranler et dès l'origine il est calme et sans caractéristiques.


Citation 1593  |   Divers Sutras
Mahavairocana Sutra (debut VIIe siecle), extraits du chap. I, traduction Yoshiro Imaeda, cité par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, note p.449-451 




C omment doit-on prendre conscience de son propre cœur ? Il ne sera pas appréhendé dans le domaine des couleurs, des images, des objets sensibles, des formes, des sensations, des notions, des tendances latentes, de la conscience, du Soi, du Sien, de ce que l'on s'approprie, de celui qui s'approprie, du pur, de l'impur, des sphères, des lieux, de quelque aspect. […]


Citation 1592  |   Divers Sutras
Mahavairocana Sutra (debut VIIe siecle), extraits du chap. I, traduction Yoshiro Imaeda, cité par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, note p.449-451 




L e zen nous ramene, par notre travail sur nous-memes, au monde ordinaire pour devenir tout simplement des gens ordinaires.


Citation 1571  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.30 




E gaux sont les profanes, égaux les Entrés-dans-le-courant, égaux les Bouddhas; tous sont un dans l'Egalité, et il n'y a entre eux ni dualité ni différence... Si le Bouddha différait de l'Egalité, il pourrait pratiquer l'Égalité; mais comme le Bouddha n'est autre que l'Égalité même, il ne peut ni la pratiquer ni l'obtenir... Les différences n'existent qu'en Vérité vulgaire, et dans la Loi qui est à l'usage des profanes.


Citation 1566  |   Sutra de l'Eveil parfait
Cité dans Hobogirin, p. 273, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, note p.434 




Q uand on s'eveille enfin a la claire comprehension
Et que l'on sent qu'il n'y a aucune frontiere
Qu'il n'y en a jamais eu
On se rend compte quon est tout.
Les montagnes, les rivieres,
L'herbe, les, arbres, le soleil, la lune, les etoiles
Et l'univers enfin
Ne sont autres que nous-memes.
Rien ne nous distingue
Rien ne nous separe les uns des autres
L'alienation, la peur, la jalousie, la haine
Sont evanouies.
On sait en pleine lumiere
Que rien n'existe en dehors de soi
Que par consequent rien n'est a craindre.
Etre conscient de cet etat
Engendre la compassion,
Les gens et les choses
Ne sont plus separes de nous
Mais sont au contraire
Comme notre propre corps.


Citation 1272  |   Genpo Sensei
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.74 




E tre bouddha, c'est etre, tout simplement.
Et lorsqu'on ne fait rien, on fait neanmoins quelque chose puisque l'on est.
Notre etre exprime, notre souffle exprime, notre corps, notre regard, notre voix expriment quelque chose.
Notre nature doit s'exprimer de la facon la plus authentique, la plus adequate, la plus simple, jusque dans les choses les plus infimes.


Citation 1263  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.30 




L a vocation du zen est de nous rendre purs et de nous amener a un etat d'harmonie, a un retour a l'equilibre qui est souvent l'etat naturel de l'enfant.


Citation 1262  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.30 




A ller a la quete du Bouddha, c'est aller a la quete de soi.
C'est chercher a se connaitre et parvenir a s'oublier soi-meme.
S'oublier soi-meme, c'est etre inonde par la lumiere qui se trouve dans l'univers.
Et etre inonde par la lumiere de l'univers, c'est abandonner son corps et son esprit.


Citation 1261  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.29 




S i tu ne trouves pas la verite a l'endroit ou tu es, ou esperes-tu la trouver?


Citation 1259  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.26 




J e n'ai jamais entendu dire que quelqu'un ait eu des resultats sans etudier ou atteint la realisation sans pratiquer.


Citation 1258  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.26 




P our trouver le joyau, il faut apaiser les ondes car il est difficile de le trouver en agitant I'eau. Quand les eaux de la meditation sont calmes et limpides, le joyau de l'esprit est visible naturellement.
Si un joyau tombait dans une fontaine, la plupart des gens se jetteraient a I'eau et la tourmenteraient jusqu'a ce qu'elle devienne trop trouble pour y trouver autre chose que des cailloux.
Mais le sage, lui, attendrait que l'eau se calme pour permettre au joyau de briller par lui-meme.


Citation 1255  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.25 




L 'ignorance voile le monde, la torpeur et le manque font obstacle à la claire vision; le bavardage de la pensée le souille, l'instabilité en est la grande angoisse.


Citation 886  |   Khuddaka Nikaya
Suttanipata, 1033, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.44 




C omme le Bouddha dans une fleur de lotus fanée, ...
…Comme le miel que recouvre un essaim d'abeilles,
Comme un trésor caché dans le sol, bourgeon et fruit dans une graine minuscule,
Comme le monarque de l'univers dans le sein d'une femme,
Comme une statue précieuse enduite d'argile,
Ainsi le domaine absolu établi dans les êtres est recouvert par d'impures inclinations.

Quand, plein de pitié, le Bien-Allé, de son oeil de Bouddha, discerne la vertu chez les êtres embourbés dans les états inférieurs,
Il libère des voiles obscurcissant en versant sur tous les vivants la pluie de sa propre Essence.


Citation 882  | 
Ratnagotravibhaga, 1, 96-97 et 110, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.117 



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