Patrimoine  Mondial  de la pensée

Sagesses & enseignements
Mahayana

305 citations | Page 4 / 13




E tre bouddha, c'est etre, tout simplement.
Et lorsqu'on ne fait rien, on fait neanmoins quelque chose puisque l'on est.
Notre etre exprime, notre souffle exprime, notre corps, notre regard, notre voix expriment quelque chose.
Notre nature doit s'exprimer de la facon la plus authentique, la plus adequate, la plus simple, jusque dans les choses les plus infimes.


Citation 1263  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.30 




L a vocation du zen est de nous rendre purs et de nous amener a un etat d'harmonie, a un retour a l'equilibre qui est souvent l'etat naturel de l'enfant.


Citation 1262  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.30 




A ller a la quete du Bouddha, c'est aller a la quete de soi.
C'est chercher a se connaitre et parvenir a s'oublier soi-meme.
S'oublier soi-meme, c'est etre inonde par la lumiere qui se trouve dans l'univers.
Et etre inonde par la lumiere de l'univers, c'est abandonner son corps et son esprit.


Citation 1261  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.29 




S i tu ne trouves pas la verite a l'endroit ou tu es, ou esperes-tu la trouver?


Citation 1259  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.26 




J e n'ai jamais entendu dire que quelqu'un ait eu des resultats sans etudier ou atteint la realisation sans pratiquer.


Citation 1258  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.26 




P our trouver le joyau, il faut apaiser les ondes car il est difficile de le trouver en agitant I'eau. Quand les eaux de la meditation sont calmes et limpides, le joyau de l'esprit est visible naturellement.
Si un joyau tombait dans une fontaine, la plupart des gens se jetteraient a I'eau et la tourmenteraient jusqu'a ce qu'elle devienne trop trouble pour y trouver autre chose que des cailloux.
Mais le sage, lui, attendrait que l'eau se calme pour permettre au joyau de briller par lui-meme.


Citation 1255  | 
Le grand livre de la sagesse, ediction le cherche midi editeur, p.25 




C omme le Bouddha dans une fleur de lotus fanée, ...
…Comme le miel que recouvre un essaim d'abeilles,
Comme un trésor caché dans le sol, bourgeon et fruit dans une graine minuscule,
Comme le monarque de l'univers dans le sein d'une femme,
Comme une statue précieuse enduite d'argile,
Ainsi le domaine absolu établi dans les êtres est recouvert par d'impures inclinations.

Quand, plein de pitié, le Bien-Allé, de son oeil de Bouddha, discerne la vertu chez les êtres embourbés dans les états inférieurs,
Il libère des voiles obscurcissant en versant sur tous les vivants la pluie de sa propre Essence.


Citation 882  | 
Ratnagotravibhaga, 1, 96-97 et 110, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.117 




L e bodhisattva se dit encore : Les profanes, sous l'action virulente de l'ignorance, attribuent à tous les dharma en particulier un caractère contraire : ils prennent ce qui est impermanent pour permanent, ce qui est douloureux pour heureux ce qui n'est pas un soi pour un soi, ce qui est vide pour réel, ce qui est inexistant pour existant, ce qui est existant pour inexistant. Ainsi ils attribuent à toutes sortes de dharma des caractères contraires.


Citation 878  | 
Mahaprajnaparamitasastra, II, p. 915-916 et 924-926, traduction É. Lamotte, dans Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.156 




N otre vie n'est qu'un rêve. [ ... ] Les gens souffrent à cause de leur esprit empli d'illusions, de folies et de peurs; mais tout cela n'est qu'images dans un miroir, sans réelle existence.


Citation 877  | 
Le Bol et le Bâton, trad. A. Lieemann, L. Najas, A. M. Fabbro, E. et M. de Smedt, 1986, Éditions Albin Michel, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 64-66 




Q u'est-ce que l'ignorance? Fils de famille, depuis un temps sans commencement, tous les êtres ont toutes sortes de conceptions inversées. A la manière d'un homme égaré qui confond quatre les directions, ils considèrent à tort les quatre éléments comme leur corps et les six domaines des sens comme leur pensée. Ils sont comme une personne aux yeux malades qui voit des fleurs dans le ciel ou une deuxième lune.

Fils de famille, en vérité il n'y a pas de fleur dans le ciel, et le malade s'y attache faussement. Par suite de cet attachement, il se trompe non seulement sur la nature propre de l'espace, mais aussi sur le lieu réel de provenance de la fleur. A cause de cette erreur il y a transmigration à l'intérieur du devenir. C'est ce que l'on appelle l'ignorance.

Fils de famille, cette ignorance n'a pas de substance réelle : elle est comme les êtres vus en rêve, qui existent dans le rêve, mais non à l'état de veille. Ainsi on ne peut pas dire des fleurs dans le ciel, lorsqu'elles disparaissent dans l'espace, qu'il y a un lieu déterminé de disparition. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de lieu d'apparition. Au sein du non-produit, tous les êtres voient à tort apparition et disparition. C'est ce qu'on appelle transmigration à l'intérieur du devenir.


Citation 872  |   Sutra de l'Eveil parfait
traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.418 




L es métamorphoses illusoires de tous les êtres s'élèvent de la merveilleuse conscience d'Eveil parfait du Tathagata. Il en est comme des fleurs dans le ciel, qui proviennent de la vacuité : à la disparition de ces fleurs illusoires, la nature de la vacuité reste inaltérée. De même, la conscience illusoire des êtres disparaît en prenant appui sur l'illusion. A la disparition des illusions, la conscience d'Eveil demeure, immuable. Parler d'Eveil en prenant appui sur l'illusion est encore une illusion. Dire qu'il y a Eveil, c'est n'être pas encore dégagé de l'illusion, de même si l'on dit qu'il n'y a pas d'Éveil. C'est pourquoi on parle d'immutabilité quand l'illusion s'est évanouie.


Citation 871  |   Sutra de l'Eveil parfait
traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.420 




L e monde est illuminé par les rayons qu'émet simultanément le soleil, et c'est en une seule fois aussi que les Bouddhas illuminent de leurs connaissances le monde entier.
Les nuages forment le voile qui cache les rayons du soleil, de même la perversité des êtres est ce qui obstrue les connaissances des Bouddhas.


Citation 868  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, chap. IX, st. 33-34, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.259 




S ans rien, sans saisie, telle est l'île où il n'y a plus de retour ici-bas.
Je l'appelle Extinction, cet épuisement complet de la vieillesse et de la mort.


Citation 831  |   Divers Sutras
Suttanipata, V, 10, traduit par A. Bareau : Bouddha, Éd. Seghers, 1962, p. 144 




D hyana et samapatti sont les dharma qui aident à ouvrir les trois portes de la ville du nirvana, ces portes étant les trois samadhi de la vacuité, du sans-signe et de la non-prise-en-considération. Par le premier qui sert d'antidote aux vues erronées on pénètre dans le nirvana. Mais si, franchissant la porte de la vacuité, on hypostasie la vacuité, celle-ci ne donne plus accès au nirvana et il faut alors emprunter la porte du samadhi exempt de signe distinctif qui sert d'antidote aux doutes et mène à l'apaisement. Si, à nouveau, on s'attache aux caractères du sans-signe en se livrant au bavardage, il faut franchir la porte du samadhi " apranihita " où l'on abandonne tout désir et tout vouloir propre, où l'on oublie jusqu'à ses vœux.. Alors, sans le moindre attachement ni à l'apaisement ni au nirvana, on accède à l'extinction. Grâce à ces trois portes de la délivrance, le mystique voit l'identité du devenir et du nirvana, parce que le nirvana est vide, sans caractères, indigne d'être pris en considération, et le samsara également.


Citation 830  | 
Mahaprajnaparamitasastra, p. 1232, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.100 




N agarjuna : " Si tout est vide, pas de production, pas de destruction. Par quelle élimination ou par quel arrêt se mettrait-on en quête du nirvana ? "

Glose de Candrakirti :

" Il existe une double extinction [nirvana] selon le petit véhicule: l'extinction comportant des résidus, propre au saint qui vit encore ici-bas, et l'extinction définitive sans résidus, atteinte à la mort. On parvient à la première en se libérant complètement des souillures et des désirs. Les résidus y sont de purs éléments affranchis de la croyance erronée en une personnalité. On compare cet extinction à une ville où les criminels ont été exécutés. Par contre, l'extinction sans résidus dans laquelle les purs éléments ont eux aussi, disparu correspond à la destruction de la ville elle-même après l'exécution des criminels. D'où cette stance sur le saint après la mort :

Le corps est anéanti, les notions sont évanouies, tous les sentiments abolis,
les tendances apaisées et la conscience effacée.
Et aussi :
Son corps en vie, le saint conserve des impressions affectives,
quand sa conscience disparaît, c'est comme une lumière qui s'éteint. "


Citation 828  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), chap XXV, sqq 1 et glose de Candrakirti, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.186 




N agarjuna : " Rien d'éliminé ni d'acquis, rien de destructible ni de permanent, Rien ne disparaît ni n'apparaît, c'est ce qu'on appelle extinction. "

Glose de Candrakirti :

" Ce qui ne peut être éliminé comme l'attraction ni acquis comme le fruit du renoncement, ni détruit à la façon des agrégats, ce qui n'est pas éternel comme la plénitude et ne peut disparaître ni être créé, c'est le nirvana, la mise au repos de tout le déploiement différencié sous forme d'élaborations imaginaires. On se demande alors comment notre imagination édifie les passions qui, tant qu'elles existent, empêchent d'atteindre le nirvana.

A cela le réaliste répond : S'il est vrai que passions et agrégats n'existent plus aussitôt le nirvana atteint, ils existent pourtant avant de l'atteindre. Vous êtes sous l'emprise du démon [de l'illusion, rétorque le partisan de la vacuité], car l'être en soi ne deviendra jamais un non-être.

Dans le nirvana-sans-résidus tous les éléments de l'existence ont disparu. Si dans la cessation absolue ils n'existent pas, c'est qu'ils n'ont pas la moindre réalité, tout comme la peur, surgissant à la vue d'une corde prise dans les ténèbres pour un serpent, se dissipe à la lumière d'une lampe.

Si ces éléments n'existent pas dans l'extinction, ils n'existent pas non plus dans le samsara. On nomme ce dernier "réalité contingente" parce que, sous l'emprise démoniaque du moi et du mien, les naïfs et les simples croient percevoir des choses qui n'existent pas réellement. Le samsara et sa douloureuse agitation ne cesseront donc jamais ni pour le réaliste qui affirme ni pour le nihiliste. "


Citation 827  | 
Madhyamakakarika ou (Madhyamakasastra), chap XXV, sqq 3 et glose de Candrakirti, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.187-188 




L a véritable extinction, c'est de supprimer la conscience mentale, la différenciatrice..., car pour agir, c'est sur elle que prennent appui les autres consciences... Cette conscience s'attache à la sphère sensorielle qu'elle discerne en la délimitant à l'aide des imprégnations. C'est elle aussi qui alimente la conscience de tréfonds.


Citation 826  |   Lankavatara Sutra
p. 126, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.224 




M ais d'autres rugissent leur omniscience comme des lions et exposent ainsi le nirvana : l'extinction c'est de s'éveiller à la seule existence de sa propre conscience, à l'absence d'attachement aux choses externes - qu'elles existent ou non - par rejet des tétralemmes et grâce à la vision du domaine de la Réalité telle qu'elle est. Qu'on reconnaisse sa propre conscience où l'on ne différencie plus ni preneur ni pris, où l'on considère avec indifférence la saisie de la Réalité en raison de la confusion qu'elle implique, où en réalisant la mystique de l'intériorité on s'éveille à la double impersonnalité, les inclinations n'opérant plus et les voiles, dissipés; là où les terres de bodhisattva ont été franchies l'une à la suite de l'autre jusqu'à la terre de Bouddha, là où sont acquis tous les samadhi en commençant par celui dans lequel tout apparaît comme une illusion tandis que ne fonctionnent plus conscience empirique, pensée et conscience mentale, c'est là, disent-ils, l' extinction.


Citation 825  |   Lankavatara Sutra
chap. II, p. 184-185, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.251 




I népuisable est cette perfection de sapience puisque d'une part elle ne peut être détruite, comme l'espace, et que d'autre part rien ne peut être produit ou détruit. Comment un bodhisattva doit ravir la perfection de sapience ? En ne détruisant pas la forme, l'ignorance, les conceptions, les impressions, les tendances... sans détruire non plus soif, devenir, naissance, chagrin, douleur, désespoir... Telle est la vision qu'un bodhisattva a de la production en dépendance en sorte qu'il évite la dualité des deux extrêmes (destruction et production), il n'y voit ni commencement ni milieu ni fin. Une telle vision est le dharma propre à un bodhisattva installé au pavillon de l'Éveil... Percevant de cette manière la production en dépendance, il a la connaissance omnisciente. Car un bodhisattva adonné à la perfection de sapience, ayant ainsi ravi la non-destruction et contemplant ainsi cette production en dépendance, n'est plus au niveau d'un Auditeur ou d'un bouddha-pour-soi, mais à celui d'un omniscient.


Citation 819  |   Astasahasrika Prajnaparamita
p. 468-469, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.212 




L e Tathagata n'est ni vérité ni mensonge ni sortie ni entrée, ni allée ni venue : il est la coupure de tout discours et de toute pratique. […] Le Tathagata n'est ni vu ni entendu ni pensé ni connu. [ …] Il a réalisé l'égalité avec le savoir omniscient. Il a obtenu la non-dualité de tous les êtres et atteint l'indifférenciation de toutes les choses.


Citation 818  | 
Vimalakirtinirdesa, p. 358-359, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.118 




D ès qu'il accède à l'ultime pratique mystique le bodhisattva reçoit l'onction : sacré [par les Bouddha], il entre dans le samadhi de diamant appelé tel car aucune différenciation ne l'entame. Pour lui ainsi dégagé des souillures propres aux voiles obscurcissants, le renversement du support parvient à son apogée.

De cette manière, il atteint l'omniscience en tous genres, le royaume incomparable où il prend l'initiative pour le bien de tous les êtres en leur montrant le parfait Éveil et le nirvana parachevé.


Citation 817  | 
Mahayanasutralamkara d' Asanga, XIV, st. 44-46, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.237 




C elui qui contemple la vacuité
Est nommé extatique.


Citation 814  | 
Mahaprajnaparamitasastra, p.1220, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.98 




L e dhyana dit de discernement, ô Mahamati, appartient à ceux qui, procédant dans les terres de bodhisattva, transcendent l'absence de soi et les idées de moi et d'autrui, et comprennent en outre ce que signifie l'insubstantialité des choses.


Citation 810  |   Lankavatara Sutra
p. 97-98, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.97 




L 'omniscience elle-même ne peut être appropriée, car on ne peut la saisir à partir d'un signe distinctif, sinon Srenika, le moine errant, n'aurait pas eu foi en cette connaissance de toutes les modalités : étant entré dans une connaissance limitée, il ne s'appropria pas la forme et autres contingences, et ne prit pas cette connaissance pour une joie et une félicité …, car il avait pour norme l'essence même des choses ; il ne s'appropria aucune chose ni n'en appréhenda aucune qu'il eût pu saisir ou laisser; il n'eut même aucune considération pour l'extinction... Qu'il ne s'approprie pas la forme et les autres contingences, et n'entre pas dans le nirvana à mi-chemin …, voici ce qu'il faut reconnaître comme la perfection de sapience d'un bodhisattva.


Citation 803  |   Astasahasrika Prajnaparamita
p. 8, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.211 




C ette connaissance de l'Éveil est comme la vacuité, et la connaissance de la vacuité est la marque de la fleur dans le ciel. On peut pas dire non plus que connaissance et Éveil n'existent pas. Abandonner les notions d'existence et de non-existence, c'est être accord avec l'Éveil pur. Pourquoi? Parce que l'Eveil est de la nature de la vacuité, éternellement immuable, et dans le réceptacle de Tathagata [tathagatagarbha] il est au-delà de l'apparition et de la disparition ainsi que de la connaissance. Il est identique à la nature du domaine absolu, ultime, parfaite, omniprésente.


Citation 797  |   Sutra de l'Eveil parfait
traduit par Catherine Despreux, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.419 



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